Painting by Numbers
2000 à 2006
J’expérimente de nouvelles façons d’utiliser le logiciel d’animation 3D et je détourne le film d’animation 3D de sa fonction de simulation narrative qui lui vient du cinéma.
PAINTING BY NUMBERS maintient un lien étroit avec la peinture, à travers le paysage. On dit que le paysage est une invention qui, comme la perspective à la Renaissance, a pris forme grâce à l’art de peindre. Raison de plus pour m’interroger sur les transformations que subit ce paysage dans l’univers numérique où je détourne la perspective automatisée et où je le réanime grâce au temps de synthèse.
J’expérimente aussi de nouvelles façons de montrer mes films: elles questionnent le cinéma d’animation 3D et notre rapport à l’écran. Ces nouvelles expériences sont des moyens de mettre à l’épreuve nos connaissances de l’art par le numérique.
PAINTING BY NUMBERS I – CIEL ET MER / WATERSCAPE 2000
La première animation de cette série, juxtapose la projection de l’animation sur un écran plat de télévision et des plans fixes (30 pouces X 38 pouces) de l’animation montés dans des boîtes lumineuses de même dimension disposées en cercle dans l’espace.
Trame sonore: Lise-Hélène Larin.
PAINTING BY NUMBERS II – MÉTAL
2001
Ma deuxième animation reprend la même disposition en cercle mais la dimension des images et de l’animation est plus petite, soit 11 pouces par 14 pouces.
La trame sonore est est extraite d’Atmosphère de Claire Piché.
PAINTING BY NUMBERS III – BONDIR
2002
Cette troisième animation enveloppe le spectateur et conditionne son déplacement autour d’une sculpture constituée par deux écrans transparents disposés en V à 30 degrés. Ces écrans reçoivent deux animations qui deviennent complémentaires selon l’angle de vision du spectateur.
Cette animation avait été présentée au Art Gallery de Siggraph 2002.
La trame sonore est extraite de The Leap de Robert Fripp.
PAINTING BY NUMBERS IV – NÉANT
2002
Cette quatrième animation est intégrée à une installation ou le spectateur se déplace autour d’un cube qu’il faut encercler pour en faire l’expérience.
L’espace sonore a été réalisé par Erich Corey.
PAINTING BY NUMBERS V – OROGÉNÈSE
2003
Dans cette cinquième animation, le film était projeté sur une structure en forme de pyramide dont les faces recevaient les différentes parties de l’animation.
PAINTING BY NUMBERS VI – ÉCLAT
2004
Cette animation évoque la chaleur, la couleur et la lumière de la nature. Il consiste en une végétation virtuelle qui devient un mirage dans ce désert de ciment sombre et froid. La musique originale de Simon-Pierre Gourd contribue au sentiment d’immersion, d’espace et de mouvement par ses sensations de hauteurs circulaires et de tonalités paradoxales provoquées par synesthésie et perception simultanées.
Ce film de 5 minutes a été présenté au Art Gallery de Siggraph 2004 à Los Angeles et à Montréal lors de la 6ième manifestation internationale vidéo et art électronique – «Désert»,